Montages et remontages : architectures éphémères des expositions universelles au XIXᵉ siècle
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Manifestations internationales et grand public, les Expositions universelles demeurent dans l’imaginaire collectif un symbole de modernité et de progrès. Elles furent l’occasion, pour de nombreux architectes de témoigner de leur créativité et des innovations techniques par la construction des fameux pavillons éphémères des Expositions universelles. Le musée Roybet Fould de Courbevoie a présenté du 13 novembre 2019 au 8 mars 2020, Montages et remontages : architectures éphémères des Expositions universelles au XIXᵉ siècle. À partir de quatre exemples d’architectures éphémères, déplacées et remaniées, l’exposition proposait ainsi de se plonger dans l’histoire passionnante des remontages et des vestiges des Expositions universelles parisiennes au XIXᵉ siècle, particulièrement en 1878 et en 1889. Il s’agissait en effet de contextualiser des édifices encore visibles et de (re)découvrir celles des deux fleurons de la ville de Courbevoie : le pavillon des Indes et le pavillon la Suède et de la Norvège (actuel musée Roybet Fould), tous deux issus de l'Exposition universelle de 1878. À noter parmi les découvertes récentes, la présence à La Garenne-Colombes du pavillon Haïti-Hawaï de l'exposition universelle de 1889, remonté et transformé depuis en habitation…
Notre projet scénographique consistait en la création d’une série de décors marquant les passages de salles en salles, inspirés (modestement !) des décors qui ponctuaient des grands halls des Exposition universelles. Pour le journal de l’exposition, nous avons opté pour un format et une mise en page inspirés du Journal L’illustration.
Le 8 mars 2020, l’exposition a fermé ses portes et l’équipe municipale et celle du musée ont souhaité la prolonger et la valoriser en la rendant accessible au plus grand nombre pendant la période du confinement. Nous avons alors développé un site internet — à découvrir ici — qui reprend les grandes séquences de l’exposition, présente la collection, les fonds iconographiques et rédactionnels, fruits des recherches de l'équipe scientifique du musée et de ses partenaires. Vous pouvez aussi y commander le journal de l’exposition.
